Travail, Ecologie Humaine et Développement Durable
Les activités humaines ne sont pas seulement la cause des menaces qui pèsent sur le devenir de la planète, notamment sur le climat. Elles sont aussi, et peut-être surtout, le ressort, le levier, la ressource capable d’inverser la tendance. Particulièrement l’activité de travail.
La préoccupation montante dans les organisations qui s’interrogent sur les externalités négatives et les effets de réflexivité de l’activité, est au cœur du principe d’engagement de la subjectivité dans l’activité de travail. L’attention à la « performance » sur la base d’un périmètre plus conséquent que celui mis en place dans la gestion marchande dominante, en est le ressort.
La sensibilité croissante à la valeur d’usage qui soutient la montée de la dynamique servicielle, rencontre ainsi la sensibilité désormais aiguë aux enjeux du développement durable. Dans cette perspective, l’activité de travail est au cœur du réglage entre les environnements naturels, économiques et sociétaux qui commande le pilotage, la gouvernance des systèmes productifs et des territoires.
Dès lors, repenser quels rapports au réel (écologie humaine) sont à promouvoir pour donner toutes ses chances au travail pour qu’il devienne ressource du développement durable, est l’enjeu, le défi de nos sociétés, et pour nous ATEMIS, l’enjeu épistémologique, politique et professionnel de nos métiers.
En écho à la COP21, Atemis organise le 17 décembre 2015 une conférence où Christian du Tertre et François Hubault s’attacheront à montrer en quoi et comment « passer par le travail » ouvre un angle différent et fécond pour la prise en charge des questions majeures du développement durable.